Jusqu’à il y a quelques temps, pour moi un imprimeur, c’était une personne qui imprimait des rapports de stage et des mémoires étudiants et qui les reliait avec le petit machin à spirales en plastique. Oui mais ça, c’était avant !
Si je vous dis dorure à chaud, gaufrage, galbé, foulage, letterpress, découpe et contre-collage… ça vous parle ? Non ? C’est normal !
Miguel et moi sommes allés à la rencontre de deux imprimeurs hors du commun, dans leur imprimerie à Bordeaux Eysines : l’atelier Bulk. Yann et Florent ont pris le parti de mettre un coup de jeune (et joli) sur le métier d’imprimeur. En effet, chez eux, pas d’impression numérique ou d’offres à 30 euros les 100 cartes de visite… Non chez eux, on travaille sur des presses Heildeberg (de vieilles imprimantes manuelles qui datent des années 1940’ aux 70’), on imprime sur des papiers teintés dans la masse, avec de beaux grammages (ils proposent pas moins de 25 000 références de papier… de quoi trouver son bonheur !), on prend le temps de tester, de recommencer, de réfléchir à la meilleure manière de produire la création la plus belle possible. Une philosophie très différente des imprimeries plus traditionnelles.
Quel est le salaire d’un imprimeur ?
A quoi ressemble le quotidien dans une imprimerie ?
Concrètement, comment se passe un projet ?
Comme d’habitude, nous nous sommes laissées guidés par un professionnel passionné et passionnant et nous avons posé toutes les questions que nous inspirait le métier d’imprimeur !
Mon debrief
Résultat ? L’atelier Bulk travaille avec des clients ultra haut de gamme, en France (Paris pour l’essentiel et à l’étranger). Les deux imprimeurs bordelais ont réussi à se faire un nom, en à peine quelques années, grâce à leur techniques pointues, leur rigueur et leur savoir-faire vaste et maîtrisé, de la dorure à chaud à la découpe laser.
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